Les démarches à faire
Le décret susmentionné incite toute entreprise à créer un document unique pour la mise en place de la prévention des risques professionnels. Cette démarche sert à transformer les résultats en plan d’action et à mettre en exergue un projet périodique (semestriel ou annuel) de prévention des risques professionnels. À long terme, cette action sera inscrite dans la politique globale de l’optimisation de la santé des travailleurs. Les experts qui assistent les diverses structures dans cette démarche sont aussi considérés comme un médiateur d'entreprise. Pour en savoir davantage sur les détails y afférents, rendez-vous ici.
Se faire accompagner pour la structuration de la démarche
Au fil du temps, de nombreuses agences ont développé un savoir-faire indéniable concernant l’évaluation des risques professionnels. Elles cornaquent les organisations, quelle que soit leur taille. Une telle initiative optimise l’obtention de la certification référentielle v2014.
L’intervention des experts dans ce domaine s’avère être bénéfique pour l’entreprise. Effectivement, ils apportent plus d’actions dynamiques en faveur de la santé des agents au travail, tout en accompagnant toutes les démarches afférentes à la maîtrise des accidents de service. Par la même occasion, la production augmente du fait que les absences pour raison de santé sont nettement réduites.
Par ailleurs, les équipes envoyées par les experts assistent l’entreprise en leur fournissant des outils efficaces et en initiant des méthodes pratiques. Leur objectif est de rendre effectif, à tout moment, le dialogue social au sein de l’entreprise. Avec des partages d’expériences, l’entreprise optimise le temps de structuration du projet d’évaluation des risques psychosociaux. Elles assistent aussi les dirigeants dans la mise en œuvre de la stratégie de prévention relative aux risques psychosociaux en entreprise.
Le rôle des experts et les résultats escomptés
Les experts offrent un accompagnement sur-mesure à chaque entreprise, en fonction des objectifs spécifiques. En l’occurrence, ils sont chargés d’engager la démarche de création du document unique, qui consiste à mettre en valeur les actions déjà réalisées dans l’entreprise. L’intégration des nouveaux risques dans le document unique déjà existant relève également des fonctions des experts, tout comme l’introduction des réalisations dans le système informatique.
Une entreprise est supposée devenir autonome au bout d’un certain temps. Aussi, l’accompagnent des experts doit permettre aux acteurs de la santé de chaque établissement assisté, d’avoir l’opportunité de pérenniser la démarche de prévention. Par la suite, ces derniers peuvent devenir, à leur tour, des experts en conduite de projets complexes. Ils sont à même d’élaborer des plans de communication efficaces pour limiter les risques professionnels et pour optimiser la santé des travailleurs.
À l’issue de la période d’accompagnement, les étapes déjà franchies doivent inclure la détermination des natures des risques, en fonction des activités. Ces risques peuvent être d’origine mécanique (coupure, projection, écrasement ou autres), physique (température, vibration, incendie ou explosion), chimique, toxique, biologique, radiologique ou psychologique. En conséquence, après la détermination de ces causes, il faut établir un plan de prévention et mettre en œuvre des mesures efficaces pour limiter les dangers déjà identifiés. Plusieurs actions peuvent être enclenchées, pour ne citer que l’adaptation de chaque travail à l’homme et l’adoption d’une bonne organisation. Il y a également la mise en place des bonnes conditions de travail pour les employés, ainsi que le suivi de l’application des règles de santé dans l’entreprise.
D’autre part, il faut aussi savoir que toute entreprise doit disposer d’un compte professionnel de prévention. Ce dernier concerne les activités exercées en milieu hyperbare, sous des températures extrêmes, dans un endroit plein de bruits. Il est destiné aux personnels travaillant de nuit, en équipes successives alternantes ou répétitives. Le C2P doit aussi prévoir des formations professionnelles permettant d’accéder à un poste moins exposé aux risques, à un horaire restreint, sans réduction de salaire, et une majoration de durée d’assurance.
Si malgré tout, des accidents surviennent, la médiation conventionnelle doit intervenir pour résoudre les problèmes de santé des travailleurs.