Trouver son livre sur les rayons des librairies avec la marque d’une maison d’édition apposée au recto de sa page de couverture est la plus grande gratification pour un auteur. Écrire un livre ne satisfait pas toujours, le rêve ultime de tout écrivain est de vivre de son œuvre. Pourtant, la route vers l’édition est un parcours du combattant.
Quelles sont les étapes préalables avant l’édition de sa biographie ?
Avant d’atteindre l’objectif final de voir éditer son livre, l’écrivain doit passer par plusieurs portes. Il ne suffit guère d’avoir terminé d’écrire un livre puis se dire que l’édition est un mécanisme automatique. Arriver à l’édition est difficile, car très de peu de manuscrits sont retenus par les maisons d’édition chaque année. Alors comment préparer son livre pour augmenter ses chances ? D’abord après avoir bouclé l’écriture du livre, l’auteur ne doit pas se satisfaire de son œuvre, il doit penser à relire son livre, à le corriger et à investir pour le faire corriger par un correcteur afin d’obtenir une œuvre de qualité à présenter. Si l’auteur a décidé de publier un livre d’autobiographie en passant par les services d’une maison d’édition qui fournit la prestation d’écrivain biographe, ici encore, l’auteur doit toujours penser à organiser des rendez-vous ponctuels et systématiques avec l’écrivain afin de corriger et de parfaire ensemble les trames de l’histoire dans le but d’avoir un résultat satisfaisant à présenter pour la maison d’édition.
Pourquoi est-ce si important de se faire éditer ?
L’édition d’un livre est un ensemble de phases qui va de la signature du contrat d’édition entre l’auteur et l’éditeur à la vente du livre. À partir du contrat d’édition existe plusieurs autres étapes avant de déboucher à la diffusion. À l’acceptation de l’œuvre par la maison d’édition, celle-ci décide rarement de publier un livre immédiatement. Au contraire, l’œuvre est à nouveau retravaillée et envoyée de manière systématique à un correcteur que la maison affilie à l’auteur. Elle passe ensuite par un dernier correcteur qui va corriger les syntaxes et la typographie de l’écriture afin d’avoir un Français irréprochable. C’est par la suite qu’elle passe par un graphiste et un maquettiste, avant d’être finalement envoyée à un imprimeur pour publication. Mais cela ne s’arrête pas là, c’est la maison d’édition qui s’occupe de la promotion du livre et de sa diffusion. Il est donc clair que toutes ces étapes expliquent la raison pour laquelle les auteurs se ruent pour trouver une maison d’édition car ces rouages coûteraient énormément d’argent si l’auteur devait s’éditer par lui-même.
Comment se faire accepter par une maison d’édition ?
Faire retenir son œuvre par une maison d’édition est un combat de longue haleine. Bien que rare soient les élus, la réussite n’est pas impossible. Chaque maison d’édition a une ligne éditoriale qui lui est propre. Ainsi, elle se spécialise donc dans l’édition d’un genre littéraire spécifique comme les romans policiers. Il est donc nécessaire au préalable de définir le genre du livre que l’auteur souhaite éditer. Puis, il devra s’informer et établir une liste des maisons d’édition ayant la même ligne éditoriale qui correspond à son œuvre. C’est seulement à ces maisons que l’écrivain devra envoyer son manuscrit. Ensuite, il est important de se renseigner sur les formalités d’envoi et le format du manuscrit (un tapuscrit ou autres modèles), le format de mise en page. Par ailleurs, l’auteur doit soigner la lettre d’accompagnement qui sera envoyée avec le manuscrit. Enfin obtenir une lettre de recommandation d’un auteur, qui a déjà été édité par la maison d’édition ou un auteur qui a certaines influences dans le milieu, donne plus de chance à l’auteur d’attirer l’attention de la maison d’édition.
Pourquoi ne pas choisir la voie de l’autoédition ?
Il est difficile pour les écrivains qui n’ont pas encore une certaine notoriété de retenir l’attention des maisons d’édition. Mais devant le succès croissant de l’autoédition, voir son livre éditer devient possible. Celle-ci a ses avantages et ses inconvénients. Elle signifie déjà que l’auteur doit s’autofinancer et prendre en charge toutes les dépenses nécessaires pour arriver à l’édition. Cependant, grâce à la popularité des livres numériques, l’écrivain peut déduire les charges de publication chez l’imprimeur qui représentent la plus grosse dépenses de l’édition. Il existe actuellement plusieurs plateformes qui acceptent d’éditer des auteurs qu’ils soient novices ou à succès. Toutefois, même si l’autoédition est facilitée par le format numérique, l’objectif de l’édition reste de faire lire le livre par le plus de lecteurs et dans la foulée en vendre le plus d’exemplaires. Pour cela, l’écrivain doit faire en sorte que même en format numérique, la couverture du livre soit attrayante, car c’est la première chose que le lecteur juge. Puis contacter un professionnel du graphisme n’est pas non plus à négliger, de même pour la correction et la mise en page du livre. Enfin, exploiter tous les moyens possibles pour le promouvoir comme à travers les réseaux sociaux, les blogs, les influenceurs renforce toujours la notoriété du livre pour booster sa vente.